Bio alimentation

Le bio a de vrais avantages sur le conventionnel. Par rapport aux produits chimiques, c’est « moins pire » que le non-bio, car vous limitez tout de même votre exposition aux pesticides, dont on connaît aujourd’hui les effets néfastes sur notre santé, notamment sur :

  •  Le cancer
  • Les maladies cardiovasculaires
  • Le diabète…

Des études ont d’ailleurs prouvé que les personnes qui consomment bio sont en meilleure santé. Le journal anglais Environmental Health, dans une étude de 2017, a même montré l’intérêt de cette alimentation pour lutter contre l’antibiorésistance, augmenter la mémoire au travail et le développement cognitif de l’enfant et même pour lutter contre les maladies chroniques.

Mais vous allez voir qu’il n’est pas toujours nécessaire de privilégier le bio.

Surtout : plus important que de se fier au label, c’est le choix d’une alimentation sensée qui importe, que ce soit pour votre santé ou pour celle de l’environnement.

Tournez-vous vers les labels alternatifs

Si vous voulez plus de garanties, tournez-vous vers d’autres labels plus exigeants comme Demeter, Nature & Progrès ou Bio Cohérence.

Nature & Progrès tout comme Demeter ne tolèrent, par exemple, aucune trace d’OGM, là où le label européen (et donc français) admet 0,9 % dans chacun de ses produits. Bio Cohérence est, quant à lui, très exigeant sur l’origine française et locale des produits, la saisonnalité et le travail équitable.

 

Ne soyez pas un « extrémiste du bio » : les aliments que vous pouvez consommer en conventionnel

 

Certains fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle sont peu contaminés par les pesticides.

C’est le cas notamment de ceux à peaux dures ou qui poussent dans la terre. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’acheter bio pour se protéger des polluants.

Privilégiez le bio pour ces végétaux (souvent très pollués par les pesticides) :

Fruits : raisins, clémentines/mandarines, cerises, pamplemousses, fraises, nectarines, oranges, pommes, abricots, citrons

Légumes : céleris, herbes fraîches, endives, laitues, poivrons, pommes de terre, haricots, pois, poireaux, carottes, tomates, concombres

 

Pas nécessaire de choisir le bio pour ces produits (peu de résidus de pesticides) :

Fruits : kiwis, prunes, framboises, groseilles, bananes, mangues, ananas

Légumes : asperges, betteraves, choux-fleurs, patates douces, oignons, potirons, brocolis, choux pommés, navets, artichauts, champignons, épinards, blettes, aubergines, radis, courgettes.

Pour votre santé, privilégiez toujours le bio pour les aliments suivants : œufs, céréales complètes (farine, pain, pâtes, riz…), produits laitiers (lait, yaourts, fromages…), légumes secs (pois, haricots, lentilles…), bœuf et poulet, huile d’olive.

Et surtout, n’oubliez pas de tenir compte du goût !

 

 

Choisissez des produits de saison

Manger des tomates en hiver est une aberration totale. Pour éviter le gaspillage d’énergie et vous régaler d’aliments qui ont vraiment du goût, rien ne vaut d’être attentifs à la saisonnalité :

Printemps / été : tomates, aubergines, courgettes, fraises, pêches…

Automne / hiver : courges, poireaux, betteraves, navets, choux, brocolis, raisin, pommes, poires, kiwis…

 

Soyez attentifs à la provenance

Privilégiez les produits locaux. En France, les normes sont plus strictes que dans d’autres pays d’Europe et du monde. Vous limitez également la pollution due au transport des aliments.

Si vous voulez acheter français, c’est indiqué sur le logo Eurofeuille, juste sous la feuille, « FR-BIO-XX ».

 

Adaptez vos habitudes alimentaires

Les produits transformés bio sont souvent très chers, et rarement bons pour la santé.

N’essayez pas de remplacer tous vos produits habituels par « leurs clones bio ».

Pour faire simple, posez-vous la question : indispensable, utile ou superflu ?

 

« Si l’on met de côté le superflu, que l’on évite les aliments transformés en privilégiant les aliments bruts que l’on cuisinera soi-même, si on diminue sa consommation de viande, volaille et poisson en y substituant des alternatives végétales moins onéreuses, alors oui, on peut maintenir son budget alimentation dans les clous », affirme Gilles Lartigot dans son livre EAT2, Chroniques d’une société toxique.

 

D’une manière générale, il est toujours préférable d’acheter des produits bruts et de cuisiner soi-même plutôt que d’acheter des produits « tout faits ».

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